Pour moi, au-delà de la famille de sang, il y a la famille spirituelle et de cœur.
Il y a bien sûr mes trois fils, que vous voyez tout petits puis devenus très grands. Et mon papa, de qui j’ai toujours été très proche. Enfant, je l’appelais souvent Mapa, ce qui disait beaucoup de notre lien et de nos affinités.
Dans mon noyau familial, il y a aussi Jean, mon amoureux, qui a troqué sa vie solitaire pour aménager il y a 5 ans avec moi et mes trois «tornades Yang», comme il les appelait affectueusement. Ils sont à présent les «trois mousquetaires», en gagnant en sagesse…
Il y a aussi Marie-Claude, la compagne de mon père, qui est devenue du fond du cœur une grand-mère pour mes garçons suite au décès de la mère. Elle est aussi une complice et une personne très importante dans mon cheminement de femme.
Il y a aussi mes amis, mes élèves et mes «amies-élèves», qui m’accompagnent depuis plusieurs années déjà.
J’aime sentir l’appartenance à un groupe, à des groupes d’humains qui se réunissent autour d’un même élan. Je pense à mon club de lecture, qui est dans ma vie depuis une quinzaine d’années. Mon groupe d’étude de soi, que je vois une fois par semaine, et dans lequel je grandis et chemine, apprenant à me connaître au fil des mois et des thèmes abordés.
Et je me sens faire partie d’un ensemble plus vaste non seulement d’humains mais d’être vivants. Un ensemble, dans un ensemble, dans un ensemble, unis dans l’invisible, de cœur à cœur.
Quand m’allonge et que je ferme les yeux ou quand je m’installe sur mon coussin de méditation, ma chienne Nanna tout près, je reviens en moi, dans mon centre. Je prends contact avec mon être véritable et à partir de là, je sens vibrer l’amour de ma grande famille du vivant, elle-même connectée à plus grand encore.
J’ai une grande famille de cœur. ❤️
Maude
Avril 2025